Topito Foot.

Citation :

10 raisons d’être nostalgique de nos premiers pas de footballeur

Le foot, ce sont des stars souvent trop payées avec une grosse montre au poignet et un Hummer noir. C'est aussi une ribambelle de grandes équipes, de grands soirs télés, de stades bondés et de matchs mythiques. Certes, mais pas que. Il y a aussi des matchs sans télés, des petits stades de campagne miteux sans tribunes, et des gamins qui courent partout. Tout ce qui a pu constituer nos souvenirs lorsque le foot était encore un jeu avec l'entrainement du mercredi et le match du samedi. Petit flashback

1. On se rêvait un destin d'attaquant surdoué alors qu'on était déjà défenseur en poussin
La sélection naturelle, même au foot, elle commence très tôt. Quand on maîtrise mal le dribble et l'accélération, on recule année après année sur le terrain. Jusqu'à voir le match derrière le but en s'échauffant pendant toute une mi-temps.

2. On avait des maillots un peu, voire beaucoup, trop grands
Faire du sport enfant, c'est aussi comprendre qu'on ne grandit pas tous à la même vitesse. Et qu'on aurait bien aimé avoir des manches un peu moins longues, même si ça permettait de cacher ses mains l'hiver quand il faisait trop froid. Un peu comme Sytchev à l'OM.

3. On rêvait de Copa Mondial alors qu'on avait des Patrick moulés
A chaque fois qu'on passait devant le magasin de sport, on jetait un petit coup d'oeil, mais on savait bien que maman dirait non c'est trop cher et ton pied grandit trop vite. N'empêche qu'on se dit que si depuis on n'a pas fait carrière, c'est surement à cause d'elle.

4. On attendait le premier simili de tacle avec impatience pour se rouler dans la boue
Jouer au foot c'est bien. Mais avoir le droit de finir plein de boue, c'est mieux. Alors à la première occasion, on se roulait par terre en simulant un tacle. On finissait bien crade, même si ça ne suffisait pas à certains pour prendre une douche à la fin du match.

5. On avait un peu peur du ballon trop gonflé
Bien sûr on ne le montrait pas, mais on ne pouvait pas s'empêcher à la tête malencontreuse de la première minute. Celle qui file un peu le tournis tant le ballon ressemble juste à une pierre. Ou celle qui coupe la respiration quand on la prend en plein bide.

6. On bichonnait ses chaussures neuves autant que son petit frère pendant au moins 2 semaines
Fin août, c'était le temps de l'équipement neuf, le temps des possibles, l'époque où l'on pense que cette année, avec ces fringues neuves et ces Adidas derniers cris, il n'y aura pas un gardien qui résistera à vos frappes. On sort le cirage après chaque entrainement, pendant deux semaines, bourre les chaussures de papier journal pour garder la forme et les sécher. Avant de les laisser trainer dehors sous la pluie après la première défaite.

7. On jouait sur des terrains trop gras avec des grandes flaques d'eau qu'on cherchait à éviter
Non vous n'avez pas joué que sur des billards ou l'on se plaint du moindre faux rebond. Vos terrains à vous, c'était plutôt un mix improbable entre des parties de terrain avec de l'herbe mal tondue et d'autres parties marécageuses que vous réussissiez à éviter pendant souvent plus d'une mi-temps. Jusqu'au premier plongeon…

8. On se disait que l'échauffement, ça ne sert à rien
Donc on pouvait commencer par aligner quelques caramels dans le but vide (attention de cadrer quand même, parce qu'il faut aller la chercher derrière sinon) sans se soucier d'un éventuel claquage, d'une contracture, d'un point derrière la cuisse… On comprendra quelques années plus tard qu'il est périlleux de se lancer à froid dans un sprint de malade pour choisir le premier son ballon.

9. On maîtrisait la science du « pointard »
Le geste instinctif du buteur, celui qu'on perd avec l'âge, et qui vient conclure à merveille une action rondement menée : nuée de joueurs autour du ballon, un coéquipier un peu trop « perso » qui s'échappe, cafouillage, le ballon arrive devant vous, pointard, et but. 8 à 5, le match est relancé. Un but magnifique qui le sera encore plus une fois raconté dans la cour d'école demain.

10. On attendait impatiemment le retour au vestiaire pour se passer le Fanta Orange qui piquait beaucoup trop
Non la récompense du samedi n'avait pas un goût salement chimique, elle avait le coup de la victoire.

Et vous, vous gardez quels souvenirs de vos débuts de footballeur ?

Toute ma jeunesse. Heureusement que j'étais gardien.

Franchement le football ça aura été mes plus belles années. Rien que pour l'ambiance, et puis tu te sens tellement pro alors que ton sponsor c'est l'épicerie du coin de ta rue. Ah arrière gauche, bizzarement j'ai jamais voulu jouer attaquant.

Gardien de but. J'avais pas l'endurance nécessaire pour jouer ailleurs.

J'ai fait arrière droit, milieu gauche, milieu défensif, 10 et attaquant. Je me suis jamais autant amusé qu'en 6, et en 10. Attaquant c'est cool quand tu domines, quand ton équipe est dominé et que tu joues à une seule pointe t'es obligé de rester isolé et ton match ça devient l'enfer, à faire des appels dans tous les sens, pour rien, et à attendre.

Je vous mets le dernier sympa sur l'EDF.

Citation :

11 règles secrètes instituées par Laurent Blanc aux Bleus

On se demande tous pourquoi l'Équipe de France de foot fait des matches d'aussi piètre qualité (enfin surtout après avoir vu France-Suède), avec certains travers qui deviennent des habitudes. La réponse est simple: Laurent Blanc impose des règles secrètes à ses joueurs afin de pimenter un peu leur rencontre. On a pu se les procurer et ça donne ça…

1. Deux joueurs maximum ont le droit de courir en même temps: le porteur du ballon et un autre
Ainsi le porteur du ballon n'a pas trop de choix et les autres peuvent se reposer avant leur prochaine action. Un euro, c'est d'abord tenir la distance.

2. Trois secondes maximum dans la surface adverse
Adaptation de la règle des 3 secondes dans la raquette au basket. Savoir s'inspirer des autres sports.

3. Nasri doit être dans toutes les compositions d'équipe. Et pis c'est tout
Même si on n'est pas convaincu que ça soit toujours utile à quelque chose ou quelqu'un. Une équipe a besoin de repères.

4. Mexès et Rami n'ont pas le droit de courir, ils peuvent seulement trottiner
S'économiser pour mieux jaillir. C'est ça la feinte.

5. Interdit de tirer les coups francs et les corners correctement
Toujours faire une combinaison foireuse, quitte à repasser par Lloris. Surprendre l'adversaire, c'est important.

6. Lloris n'a pas le droit d'utiliser ses mains lors de ses sorties sur les face à face
Imaginer l'avenir des nouvelles règles de la FIFA. Toujours avoir un coup d'avance.

7. Benzema n'a pas le droit de marquer
Savoir se sortir d'une situation délicate sans tomber dans la facilité. Il peut par contre décrocher comme le faisait avant Anelka pour montrer ce qu'on ne doit plus faire.

8. Ribéry est le seul à pouvoir jouer au maximum de son potentiel
Les autres doivent s'en inspirer, sans pour autant le copier. Savoir faire briller ses joueurs essentiels.

9. Pour chaque passe réussie de Malouda, il doit en faire 3 ratées
Pour mieux faire ressentir le sentiment d'accomplissement après une réussite.

10. Toujours avoir l'air blasé, arrogant et suffisant sur le terrain
En toute circonstance. Tenir compte des messages visuels envoyés aux adversaires. Toujours.

11. Bonus: concours interne de celui qui tentera la frappe la plus loin lointaine, peu importe le résultat
Rami serait largement en tête (source interne).

Eric Dampierre a écrit:

Gardien de but. J'avais pas l'endurance nécessaire pour jouer ailleurs.

J'ai été gardien en poussin et en benjamin, et même si c'est juste épique quand t'effectues un arrêt parce que tout le monde te congratule, à chaque fois que tu te prends un but, c'est de ta faute.
Malheureusement, la défense que j'avais était constitué de gros porcs qui courraient à 0.00005km/h.

Putin j'ai la nostalgie du foot en poussin mdr Les mercredis et samedis c'étaient les meilleurs jours de la semaine

Citation :

Top 11 des bonnes raisons de s’opposer à un Euro 2020 itinérant

Est-ce le climat pré-apocalyptique, ou la crise de la zone euro? Toujours est-il que la décision est tombée : l'Euro 2020 se déroulera sur tout le continent. Apparemment, la perspective d'une candidature commune Azerbaïdjan-Géorgie a refroidi Michel Platini qui aimerait bien passer ses étés ailleurs que dans les anciennes nations du bloc communiste. Mais si l'idée est sympa, tout ça paraît un poil compliqué à organiser.

1. Qui sera qualifié d'office?
Tout le monde est qualifié? Parce que sans qualifier d'office les organisateurs, comment l'Autriche ou l'Ukraine vont-elles espérer prendre part aux festivités? Est-ce qu'un pays peut recevoir des matchs sans être concerné par la compétition? C'est bien beau de lancer des idées en l'air Monsieur Platini, mais il faut penser logistique.

2. C'est pas cool pour la Turquie
Les Turcs s'étaient portés candidats pour succéder à la France dans l'organisation de la compétition, l'UEFA a réagi tout de suite, "Popopopop... pas la peine d'envoyer votre dossier, tout le monde a gagné, comme à l'École des Fans, et on est prêts à inventer n'importe quoi pour éviter d'aborder cette question". Si vous postulez encore pour 2024, on organisera l'Euro en Chine, pour déconner.

3. Annoncer ça en pleine conférence de Doha, c'est à la limite du foutage de gueule
Jusqu'ici, les sélections invitées faisaient un aller-retour en bus ou en avion, et éventuellement quelques centaines de bornes entre les matchs. Mais un Euro continental, c'est des milliers de litres de kérosène brûlés pour rien. 1er match à Chypre, le suivant aux Féroé, puis direction le Portugal pour la première place du groupe...

4. La mutualisation des efforts en Europe, ça a ses limites
L'argument de Platini est en effet que le passage à 24 équipes, c'est lourd à porter pour une seule nation. Ok. Mais du coup, est-ce que ça vaut bien le coup de passer à 24 équipes? On a passé la Ligue 1 à 20 équipes, et on n'est pas hyper convaincu qu'on a gagné en qualité.

5. Les supporters vont devoir payer le prix fort pour suivre leur équipe
Les journalistes s'en foutent, ils ne paient pas leurs place. Mais celui qui veut encourager sa sélection va devoir cumuler des miles, changer de régime alimentaire avant chaque match et appréhender différentes bières, et on sait que les mélanges c'est jamais bon.

6. Une situation compliquée à gérer pour les proxénètes
Tous les 4 ans, les maisons closes recrutent pour ne pas se laisser surprendre par l'afflux de visiteurs espérant se détendre entre les matchs de l'Euro. Multiplier les sites, c'est disperser la main d'œuvre au risque de créer des pénuries locales. Mais ça, Monsieur Platini semble ne pas vouloir l'entendre.

7. Le décalage horaire
La moitié de l'Europe qui est à l'heure d'été, la Russie qui a de toute façon trois heures de décalage, les Anglais qui dinent à 18h et les Espagnols qui attaquent l'apéritif à 22h, nos footballeurs vont être tout chamboulés. Match à 21h? 21 heures par rapport à quoi?

8. Qui sait ce que sera l'Europe en 2020
Est-ce que l'Europe aura poursuivi sa période d'expansion une fois la crise finie? Et si la crise n'est finie en 2020, est-ce que ça vaut bien le coup de jouer au foot? Est-ce que d'ici là on aura pas viré la Grèce? L'Espagne? La France? Parce que parti comme on est, autant appeler ça la Bundesliga, et on n'en parle plus.

9. Platini sera certainement président de la FIFA en 2020
Et il sera le premier à dire que c'est n'importe quoi cet Euro décentralisé. Et le président de l'UEFA en 2020, Raymond Domenech, sera certainement mal préparé pour ce challenge.

10. Des matchs dans toute l'Europe, c'est autant de voyage en bus à faire
Et ça, c'est pas bon pour l'Équipe de France.

11. Pourquoi pas organiser une Coupe du Monde au Qatar tant qu'on y est?
Tant qu'on est parti à faire n'importe quoi...

Et vous, vous avez déjà réservé votre Pass Inter-rail auprès de la SNCF ?

C'est vrai que les 1, 5 et 7 présentent des arguments assez convaincants. Je ne voyais pas ça de cette manière, perso.

Les 8, 10 et 11 sont énormes, aussi.