Gumpy
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 |  Sujet: The Dark Knight Returns - Chapter III.  Mar 13 Aoû - 17:08 | |
| T H E___D A R K___K N I G H T___R E T U R N S
C H A P T E R__III.
INT. THEATER, GOTHAM CITY - MOMENTS LATER.
Dans la salle du meeting, les hautes instances de Gotham discutent pendant que les journalistes s'installent peu à peu en arrière plan. Les employés finissent de préparer les tables, les buffets et les pupitres à quelques minutes du meeting.
INT. BACKSTAGE, THEATER, GOTHAM CITY - CONTINUOUS.
Les équipes techniques effectuent les derniers réglages. Lincoln March est en compagnie de son assistant de campagne et marche vers sa loge.
Lincoln March : ... Voyez avec la secrétaire pour le rendez-vous, et vérifiez mon agenda.
Lincoln March's Assistant Donovan (Notant sur son calepin) : Bien monsieur. Est-ce que vous voulez que je demande aux techniciens de vous apporter quelque chose à manger avant que le débat ne commence ?
Lincoln March : Non merci, ça ira.
Lincoln March's Assistant Donovan : Très bien Monsieur March. Il vous fallait autre chose ?
Lincoln March : Ça ira Donovan, vous en faites déjà plus que nécessaire. Vous devriez prendre quelque jours de vacances, vous travaillez comme un dingue. Cela vous fera du bien, et vous pourrez enfin passer plus d'une heure par jour avec votre famille.
Lincoln March's Assistant Donovan : C'est très gentil Monsieur, ma femme sera contente que je puisse enfin passer un peu de temps à la maison.
Lincoln March : Vous lui transmettrez mes amitiés.
Lincoln March's Assistant Donovan : Je n'y manquerai pas, Monsieur. Et merci pour les vacances.
Lincoln tape amicalement le dos de son assistant qui s'éloigne. Lincoln March rentre dans sa loge.
INT. LOCKER ROOM, BACKSTAGE, THEATER, GOTHAM CITY - CONTINUOUS.
Lincoln March rentre dans sa loge et s'arrête subitement devant la porte.
Men (V.O.) : Bonsoir, Monsieur March.
Lincoln March : Qu'est-ce que vous faites dans ma loge ?
Un homme se lève du canapé, il s'agit de Rupert Thorne, l'un des plus puissants Parrains de la pègre de Gotham. Il est accompagné par trois hommes.
Rupert Thorne : Disons que j'ai une offre à vous faire...
Thorne s'approche de Lincoln March, ferme la porte de la loge avant de passer son bras autour de l'épaule de March.
Rupert Thorne : Je vous en prie, asseyez-vous. Vous êtes quand même dans votre loge.
Lincoln March : Peu importe ce que vous me proposerez, je ne suis pas intéressé.
Thorne retourne s'asseoir dans le canapé alors que March reste debout devant la table basse. Thorne sort une boite de sa poche intérieur de costume et l'ouvre. Il sort un cigare.
Rupert Thorne : Ecoutez au moins ce que j'ai à vous proposer avant de refuser. Cigare ?
Lincoln March : Je ne fume pas.
Rupert Thorne (mettant le cigare dans sa poche avant de refermer la boite pour la ranger) : Et vous avez bien raison...
Thorne fouille dans une autre poche et trouve un zippo qu'il utilise pour allumer son cigare. Il inspire une fois dessus avant de recracher la fumée. Il se lève du canapé tout en rangeant le zippo dans une poche.
Rupert Thorne : Vous n'avez pas idée de l'argent que ça me coûte. Un cigare par-ci, un cigare par-là, au final ce petit plaisir me coûte un bras. Certains dépensent des fortunes en pièces de collection, d'autres dans des prostituées, moi c'est dans les cigares. Et vous, Monsieur March, dans quoi passe votre salaire ?
Lincoln March : La rénovation de Gotham.
Rupert Thorne : A, voilà une cause bien noble de votre part. C'est tout à votre honneur vous savez, vouloir aider la ville à se reconstruire après ce qui s'est passé, c'est un très beau geste de votre part, je vous admire. J'aimerais pouvoir dire que j'en fais autant pour cette ville, mais j'ai des activités disons différentes et aider les gens n'est pas réellement mon fond de commerce.
Lincoln March : Je sais très bien dans quoi vous trempez, Thorne.
Rupert Thorne : Très bien, ça m'évitera de gaspiller ma salive à expliquer quelque chose que vous savez déjà. Puisque vous savez qui je suis et ce que je fais, vous savez également que mon activités comporte des risques et que j'ai, jusqu'à aujourd'hui, toujours réussi à limiter ces risques en faisant en sorte que la Police soit de mon côté. Seulement, depuis que le Commissaire Gordon dirige cette ville, il est de plus en plus difficile pour moi de trouver des personnes de confiance au sein de la Police. A cause de cela, mon activité à baissé ces derniers mois et mon compte en banque s'en ressent fortement. Et je ne veux pas prendre de risques inconsidérés car s'il m'arriverait un jour de me faire prendre la main dans le sac par la Police, je risquerai de finir mes jours en prison, et ce n'est pas dans mes projets.
Lincoln March : Eh bien croyez-moi sur parole quand je vous dis qu'une fois que je serai élu Maire de Gotham, je ferai de votre arrestation une priorité absolue. Vous pourrissez les rues de cette ville depuis bien trop longtemps avec toutes vos merdes.
Rupert Thorne (Calme, se sert un verre de Whisky) : Vous semblez bien sûr de vous, Monsieur March. Certes vous êtes leader dans tous les sondages, mais les choses peuvent rapidement changer. Je peux changer cela.
Lincoln March : Si vous tentez de m'intimider, sachez que cela ne marche pas. Vous ne m’achèterez pas comme vous avez pu achetez des flics verreux.
Rupert Thorne : Mais je ne cherche pas à vous achetez. Comme je vous l'ai dis à votre arrivée, j'ai simplement une offre à vous faire. Une offre qui nous permettrais vous et moi d'y trouver notre compte en toute simplicité. Vous m'offrez ce que je demande, et en échange je fais en sorte que votre campagne ne soit pas gâchée par des scandales qui vous ferait perdre toute crédibilité aux yeux de l'opinion publique.
Lincoln March (s'énervant) : Allez au Diable, Thorne ! Vous vous pensez tout puissant, mais vous ne me faites pas peur, ni vous, ni vos hommes, ni vos menaces. Et votre offre, vous pouvez vous la mettre où je pense !
Thorne est contrarié, mais il est interrompu lorsqu'on frappe à la porte. Un régisseur ouvre doucement la porte.
Régisseur : Monsieur March, cinq minutes avant le début du débat.
Lincoln March : J'arrive tout de suite.
March se dirige vers la porte en échangeant un dernier regard avec Thorne qui en dit long. March quitte la loge. Thorne regarde longuement la porte.
Thorne's Bodyguard : Monsieur, qu'est-ce qu'on fait maintenant que March a refusé votre offre ?
Rupert Thorne (calmement) : On s'attaque à la concurrence.
Thorne boit son whisky d'une seule gorgée, repose le verre, et éteint son cigare dans le cendrier. | |
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